Sœurs de Marie Réconciliatrice Nous écrire :
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Histoire de l'Institut
A l'origine d'un institut religieux, si modeste soit-il, il y a toujours un profond mystère de l'amour divin. Dieu reste libre de ses choix et de ses appels, des instruments aussi dont il veut se servir en vue de procurer à la fois sa gloire et la sanctification d'un grand nombre d'âmes. C'est au début du 20° siècle qu'il a suscité l'Institut des Sœurs de Marie Réconciliatrice. C'est dans ces lieux de vie, de prière, d'apostolat, de travail, que, sous la houlette de l'Abbé Gérard, six autres jeunes filles se joignirent à elle. Les sept « premières » qui ont constitué les fondations de notre Institut venaient d'horizons divers, sans savoir où le Seigneur les menait et à quoi il les destinait. Elles avaient seulement au cœur un même désir : celui de consacrer leur vie à Dieu. La plupart d'entre elles avaient aussi côtoyé de près l'immense détresse morale et religieuse de la famille ouvrière, en particulier des femmes et des jeunes filles obligées de gagner leur vie dans un milieu de travail où elles étaient exposées à toutes sortes de dangers, les enfants élevés dans des écoles sans Dieu et traînant dans les rues en dehors des heures de classe.
Les "7 premières pierres" de l'Institut Par un effet de la divine Providence, ces sept « premières » se rencontrèrent autour de la chapelle Notre Dame de la Salette du Haut-Vaugirard, à Paris. Cette chapelle, qui devait devenir le berceau de la congrégation, réunissait les membres de la nombreuse jeunesse ouvrière du quartier. A l'abri de son clocher, de vastes cours et de grandes salles leur offraient, avec le concours dévoué de religieux (les Religieux de Saint Vincent de Paul) les espaces nécessaires à leurs loisirs et à leur formation en vue de leur avenir.
La Vierge Réconciliatrice avait tout préparé, semble-t-il, pour que celles que nous considérons comme nos « premières pierres » puissent réaliser sous son aile maternelle leurs désirs secrets : une vie toute à Dieu, partagée entre la prière et le dévouement aux pauvres et aux petits. L'amitié qui s'était nouée entre ces âmes éprises du même idéal allait devenir le ciment d'une vie commune toute fraternelle. Elles s'étaient liées déjà dans un petit groupement, fondé par l’Abbé Gérard et appelé « Béthanie ». Le Père Rollin, directeur de la chapelle, avait accepté d'en présider les réunions et leur dispensait, à cette occasion, une formation solide et virile, toute d'esprit de foi et de confiance en la Providence. Il les enflammait en même temps de l'amour de la Vierge Réconciliatrice, les exhortant à faire entre ses mains la remise entière de leurs personnes et de leurs vies selon la doctrine de Saint Louis-Marie de Montfort.
Mère Marie Augustin En 1930, Monseigneur Nègre, archevêque de Tours, ayant sollicité du Père Rollin une fondation dans son diocèse, consentit, sur sa demande, à lui accorder pour l'Institut l'approbation diocésaine qui fut signée le 11 novembre, en la fête de saint Martin. Les Sœurs de Marie Réconciliatrice allaient devenir, de ce fait, congrégation diocésaine de Tours. Elle a été déclarée officiellement notre fondatrice le 10 août 2009. "Que ce grain de sénevé, humble petite famille que nous sommes lève et devienne un grand arbre s'il doit vous être fidèle et demeurer dans la ferveur..." MARIE TOUBLET
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